Bonjour, à la fin de cette article, vous en saurez plus sur les accords que vous prenez avec la société, et surtout comment s’en défaire à l’aide de nouveaux accords (les accords Toltèques).
En fait d’accords, il s’agit le plus souvent de désaccords. De découvrir comment cela fonctionne vous permettra de ne plus vous laisser mener en bateau, et de prendre votre destin en main en choisissant d’autres accords plus larges et plus utiles.
C’est un grand pouvoir qui s’ouvre à vous. En même temps qu’une remise en question d’anciens fonctionnements pour lesquelles il y en a déjà dont vous avez conscience qu’ils vous font plus de mal que de bien.
En même temps que votre bien-être personnel, votre relation aux autres va évoluer. La diminution des tensions va vous rendre plus agréable à vivre et certainement avoir des répercussions sur le comportement des autres à votre égard.
Don Miguel Ruiz nous l’explique judicieusement dans son livre « les quatre accords Toltèques ». Les Toltèques sont les sages amérindiens. Ces sages passent leur vie à chercher ce qui peut rendre l’être humain plus heureux et plus harmonieux. Depuis notre naissance et pour certains jusqu’à la fin de leur vie, nous signons des accords avec la société. Un accord est comme un document signé chez le notaire entre deux parties : vous et la société.
Voici des exemples d’accord : « je me mettrai en colère dès que quelque chose ne me plaira pas », « il faut travailler dur pour gagner sa vie », « les hommes sont tous comme ça ». Ce sont des accords dont personnes n’est au courant à part vous. Vous pouvez les reprendre un par un et les détruire mentalement en vous disant quelque chose comme : « je n’ai plus besoin de cet accord ».
Ici, vous n’allez pas passer en revue tous les accords que vous aviez passés. Cela prendrait beaucoup de temps et d’énergie. L’idée part du fait que lorsque le cerveau a deux choix, il finit par choisir celui qui est le plus efficace, le plus utile pour sa survie et sa vie. Quatre nouveaux accords vont lui être présentés et qui viendront progressivement remplacer tous les autres.
Passons en revue ces 4 accords, un par un, pour bien les comprendre et les utiliser.
La parole a deux directions. Notre éducation ne nous fait part que d’une direction : de vous vers les autres. Dire bonjour, dire merci fait partie des fondamentaux à conserver : soyez certain qu’à tout moment, vous pouvez choisir ce qui est à conserver et ce qui est à changer. Il y a aussi des paroles vers les autres à abandonner par inutilité. Par exemple : « qu’est-ce qu’il peut être bête celui-là ! », ou « ça n’avance pas, mais qu’est-ce qu’ils foutent ! ». C’est une voie de travail à travers ce nouvel accord : « que ta parole soit impeccable ».
Et puis, il y a une autre direction dans notre parole : de vous vers vous. C’est cette direction qu’il vous faut travailler en premier et avec toute votre énergie, car c’est cette direction qui vous fait le plus de tort. Vous avez intégré beaucoup de messages d’autres (vos parents, vos professeurs, la télévision) comme des vérités intangibles. Quand même, vos parents, vos professeurs et la télévision sont des sources fiables : ils ne peuvent pas se tromper !
Alors quand vos parents ou vos professeurs vous disaient que vous étiez nul, cela doit être vrai. Et du coup ce message extérieur s’est intériorisé dans un parole de vous à vous : « je suis nul ». C’est ce message et tous les autres que vous allez transformer avec ce nouvel accord : « que ta parole soit impeccable ». C’est-à-dire que chaque chose que vous vous dites doit être impeccable à votre égard. Que chaque chose que vous vous dites soit la plus utile pour vous.
Vous pouvez commencer par vous dire « Merci » quotidiennement. « Merci » d’être allé au travail, « Merci d’avoir préparé le repas », « Merci de t’être habillé avec goût ».
C’est déjà une première voie d’amélioration quotidienne.
Laissez-moi vous raconter une anecdote.
Il y a quelques années, j’étais à Paris, attendant en face de la gare de Lyon pour un rendez-vous non loin de là. Des voitures qui passent, des passants qui vont et viennent, un arrêt de bus, un sdf y est assis, d’autres voitures, d’autres passants, j’aime observer le monde évoluer, chacun dans sa bulle. L’instant d’après, le sdf aperçut plus tôt se retrouve à quelques mètres de moi et vient dans ma direction. Peut-être veut-il une pièce que quelque chose pour manger. Et suffisamment proche de moi, il m’assène un coup de boule. Je l’évite, mais pas assez, sa tête percute la mienne au niveau de la lèvre supérieure. Je ne me souviens pas être tombé. Et il s’en va, comme il est venu, sans rien me prendre.
Je ne comprends pas vraiment ce qu’il s’est passé. Je me rends sans la pharmacie qui se situe juste à côté. Ils me proposent de porter plainte. Je n’en fais rien : il y a eu plus de peur que de mal. Je ne connaissais pas ce sdf, il ne me connaissait pas non plus fort probablement. Peut-être ma tête lui rappelait le patron qui l’avait licencié, licenciement à la source de son statut de sdf.
Tout cela pour dire : dans ce qui m’est arrivé, je n’y suis pour rien, je n’en fais pas une affaire personnelle.
Et vous, vous arrive-t-il qu’une personne vous assène de noms d’oiseaux, ou que quelque chose vous arrive et que vous dites que tout le monde vous en veut. Que faites-vous à ces moments-là : rendez-vous coup pour coup, criez-vous après l’Univers ?
Apprenez à prendre du recul pour savoir s’il faut en faire une affaire personnelle. Oui, cela vous est arrivé personnellement, je suis d’accord. Mais faut-il en faire une affaire si personnelle que vous vous mettez la rate au court-bouillon, que la moutarde vous monte au nez.
Alors prenez du recul.
Vous pouvez commencer par utiliser la respiration. Avant de répondre à quelques événements, respirez profondément deux ou trois fois avant de réagir. La respiration va vous permettre de diminuer les tensions, et le temps de la respiration va vous permettre de laisser au cerveau un temps de réflexion utile pour composer une réponse juste et sereine. Pour améliorer votre respiration, prenez une respiration abdominale.
C’est une seconde voie d’amélioration quotidienne.
Vous faites quotidiennement des suppositions, sans vous en rendre compte la grande majorité du temps. Ces suppositions apparaissent tout d’abord lorsqu’il y a une discussion, surtout quand il y a une incompréhension. Vous commencez à passer dans un mode de supposition dans lequel vous imaginez ce que l’autre pense, et où des incompréhensions se mettent en place.
Cela arrive aussi de faire des suppositions sur une absence. Par exemple, vous attendez une réponse de quelqu’un suite à une demande de votre part. Cette réponse se fait attendre. Vous vous demandez – par supposition – alors si cette personne vous en veut, ou si quelque chose lui est arrivé. Alors que la vérité est autre. Je ne vais pas faire de supposition sur ce que ça pourrait être 😉
Lorsqu’il vous arrive de ressentir une colère monter, ou une déception poindre dans votre esprit ou dans votre corps, prenez le temps de vérifier si une supposition n’est pas à l’origine de cette colère ou déception. S’il s’agit d’une supposition – ce qui est le cas dans beaucoup de cas – ramenez-vous dans la réalité.
Pour ce faire, soit vous vous dites qu’en absence d’informations, il vous suffit d’attendre, ou alors vous demandez à l’autre des compléments d’informations pour mieux comprendre ce qui a été dit.
C’est une troisième voie d’amélioration quotidienne.
Le plus clair et pourtant le plus difficile des accords Toltèques. Cet accord vous engage à faire ce que vous faites, et de le faire pleinement, à 100%. Le but est de n’avoir aucun regret, et de ne pas avoir perdu de temps en futilité. Ni de culpabiliser sur ce que vous auriez dû faire. Cela ne vous empêche pas de faire une sieste ou de faire une pause, ou quelque chose d’inutile, si ces éléments-là n’encombrent pas votre temps.
Le soir ou le matin, vous pouvez faire une liste de tout ce que vous avez à faire dans la journée, et de vous y tenir. Avec la précaution de ne pas prévoir plus que le temps limité d’une journée. Si vous prévoyez 12 activités de deux heures chacune, vous comprenez bien que cela sera impossible à tenir. Il vaut mieux prévoir ses activités et le temps pour chacune, en mettant un peu de marge. Vous pouvez utiliser la technique de rangement 1 seconde.
C’est une quatrième voie d’amélioration quotidienne.
Vous voilà avec 4 voies d’amélioration en adéquation avec les 4 accords toltèques. Vous obtiendrez des meilleurs résultats encore en focalisant votre énergie dans un projet, puis une fois fini ce projet, alors d’orienter votre énergie vers un autre projet.
Au fur et à mesure de l’application des quatre accords Toltèques, vous ressentirez un bien-être qui va s’installer durablement.
Profitez bien de ces accords et rappelez-vous : vous n’avez plus besoin des anciens.
Et vous, comment mettez-vous en place ces quatre accords Toltèques ?